le protoxyde d'azote

Publié le par legalisationfrance

Protoxyde d' azote

 

Protoxyde d'azote

 

Avertissements


Nul n'a besoin d'absorber des psychotropes pour faire la fête, délirer, entrer en transe sur la musique, planer, faire des expériences mystiques, aimer les autres, communiquer ou avoir envie de partager, appartenir à un groupe, ou pour garder le sourire...

Cette page vise à informer le plus objectivement possible des effets de la Cocaïne. Son objectif est de prévenir l'usage, mais également de responsabiliser les usagers dans le but de prévenir les accidents (limiter les risques). En aucun cas elle n'a été conçue pour inciter à la consommation.

Que dit la loi ?

Le protoxyde d'azote n'est pas reconnu comme stupéfiant, il n'est donc pas pénalisé en tant que tel. En revanche, son usage détourné en tant que produit pharmaceutique et hospitalier peut être condamné.

Le proto, c'est quoi ?

Le protoxyde d'azote (N2O) fait partie de la classe des anesthésiques généraux. Découvert par hasard à la fin du XVIIIe siècle par un chimiste britannique, on reconnut très vite ses effets psychotropes ainsi que sa faculté d'insensibilisation à la douleur. Mais curieusement, personne ne pensa à l'utiliser à des fins chirurgicales avant la démonstration d'anesthésie par l'éther en 1846 !

A cette époque, artistes, écrivains et philosophes ne cessaient de respirer le protoxyde d'azote à la poursuite de visions éphémères, de révélations, qui semblaient les subjuguer tout le temps de l'absorption du gaz, et se dissipaient dès qu'ils retrouvaient une conscience claire. C'est également sous le nom de " gaz hilarant " que l'on pouvait trouver le protoxyde d'azote proposé alors dans des stands de cirques itinérants. Les amateurs pouvaient, moyennant quelques pièces, venir respirer une bouffée de gaz et en éprouver les effets.

On le retrouve de nos jours dans les salles de travail des maternités puisqu'il est proposé, couplé à de l'oxygène, aux femmes accouchant dans le but de les détendre. Il est aussi couramment utilisé comme gaz propulseur d'air pour nettoyer les petites pièces mécaniques (en photo, horlogerie, etc.) ou pour faire de la crème Chantilly. En France, c'est seulement depuis quelques années que ses propriétés psychotropes ont été redécouvertes, alors que, revenant des USA où son usage est courant lors de concerts (Greatful Dead), quelques freaks bien avisés décidèrent de lancer la " mode des ballons ".

Dans le commerce, c'est sous une forme liquide, conditionné à très basse température dans de petites capsules ovoïdes, qu'on trouve le protoxyde d'azote. Mais attention, un autre gaz, celui-là hautement toxique, est également disponible en capsule. Il s'agit du dioxyde de carbone (CO2) utilisé pour faire des sodas. Outre l'explication figurant sur l'emballage, la couleur des capsules permet de distinguer facilement les deux gaz. Celles contenant du N2O sont argentées, chromées ou rosées, tandis que pour le CO2, la couleur est jaune. En teuf, on le retrouve généralement sous forme de ballons.

Ca fait quoi ?

Depuis deux cents ans, le protoxyde d'azote est, pour le monde médical, une curiosité. Ses effets ne surviennent qu'en quelques secondes et ne durent que tant qu'il est inhalé. Pénétrant dans le sang, il en déprime les fonctions cérébrales en quelques secondes. Avec le N2O, on ne peut à proprement parler de " montée " tant la sensation de " high " semble immédiate.

Il s'agirait plutôt d'une " douce redescente " accompagnée de distorsions auditives donnant aux sons une enveloppe métallique quelque peu stroboscopique. Pour ce qui est de ses vertus hilarantes, il est a noté que les fous rires ne sont pas systématiques. (le fait d'entendre son voisin éclater de rire déclenche ce phénomène chez tout l'entourage...)

C'est quoi les risques ?

Médecins et dentistes considèrent depuis longtemps le protoxyde d'azote comme un agent pharmacologique inoffensif. Son utilisation à des fins récréatives présente des risques qu'il faut connaître. On sait qu'un usage prolongé et à doses élevées peut avoir de graves conséquences pour la moelle osseuse et le système nerveux, du fait d'interférences sur le métabolisme de la vitamine B-12. Les sujets les plus exposés à ces effets toxiques sont ceux qui ont un déficit en vitamines B12 (végétariens). Il vaut mieux manger beaucoup de Spiruline (par exemple). Il existe un effet cumulatif lorsque les prises sont rapprochées de moins de trois jours. Néanmoins inhaler 10 ballons tous les wend-ends peut s'avérer dangereux à la longue.

L'inhalation directe du gaz contenu dans des réservoirs pressurisés est dangereuse pour deux raisons : rappelons d'abord que le gaz qui s'en échappe est très froid - suffisamment froid pour entraîner des gelures du nez, des lèvres et (plus grave) des cordes vocales. Quand l'usager, qui est anesthésié, en prend conscience, il est souvent trop tard. Il peut s'avérer d'autre part très dangereux de respirer trop longtemps du protoxyde d'azote non mélangé à de l'oxygène. Bien que n'étant pas inflammable, il est préférable de le tenir éloigné du feu, le protoxyde d'azote favorisant, à l'instar de l'oxygène, la combustion.

Comment réduire les risques ?

• Évite de rester debout lorsque tu prends du protoxyde d'azote, les effets anesthésiant pouvant conduire à une perte totale du contrôle moteur, donc à d'éventuelles chutes.
• N'absorbe le gaz qu'après qu'il ait été introduit dans un ballon afin d'éviter tout risque de gelure des lèvres, de la bouche, des cordes vocales...
• Éloigne toute source de chaleur (briquet, bougie, etc.) de la bombonne et des ballons

Publié dans les produits finis

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